J'aime la ville

Je ne suis pas rentré chez mes parents ce week-end, le besoin ne s'en est pas fait sentir, ou plutôt, l'envie de rester à toulouse a surpassé mon envie de me taper deux heures de route. J'ai donc passé un week-end en ville, résultat des comptes: je signe tout de suite. Quel plaisir d'être là, de se préparer tranquillement, et de descendre en ville pour une course, un resto, une soirée, fumer une cigarette dans l'agitation des phares des voitures, des rues qui débordent de vie, de la pénombre qui s'installe tranquillement sans rompre la cadence citadine.

Inauguration

Il faut savoir parfois ralentir la cadence infernale de la vie, s'installer devant un clavier, et créer quelque chose d'intemporel, une musique qui au-delà des simples mouvements, au delà du simple tapotement sur les touches, crée chez nous un sentiment, une impression, qui nous raccroche davantage à la vie que ne le ferait une existence effrénée. Après presque deux ans d'hibernation, je sentais bouillir en moi cette envie, vague au départ, d'aller plus loin que le simple contact, que le quotidien parfois fade, l'enchaînement inexorable de faits, spectateur de cette affolante réalité, je décrochais parfois et regardais ailleurs, à la recherche d'autre chose, d'une issue. L'issue, je ne la voyais pas au début, je l'avais mise de côté. Mais impossible à renier, l'écriture est revenue à moi, et voilà que je la saisie à nouveau sous la forme d'un blog, peu ambitieux peut-être mais pour le moins utile, même si ce n'est qu'à moi.